Chefs-d’œuvre antiques

Par Lucien Rieul · L'ŒIL

Le 24 avril 2016 - 204 mots

Sculpture - Admirée dès l’Antiquité, louée par Virgile et Pline, la sculpture hellénistique reste un modèle d’aboutissement plastique.

Les sculpteurs de l’époque surent transcrire dans le marbre la notion de « pathos », cet effet de persuasion par l’appel à l’émotion du public cher aux auteurs grecs depuis Aristote. Cette fascination s’est ensuite poursuivie à la Renaissance lors des redécouvertes dans les ruines de Rome de quelques chefs-d’œuvre comme le groupe sculpté du Laocoon, puis durant toute l’époque moderne. Les éditions Picard publient dans leur collection de manuels d’art et d’archéologie antiques les recherches de François Queyrel sur le sujet, dont la période de création s’étend de la mort d’Alexandre le Grand (323 av. J.-C.) à la victoire de l’empereur romain Auguste à la bataille d’Actium (31 av. J.-C.). Deux tomes sont nécessaires pour embrasser toute la complexité de cette sculpture. Plusieurs facteurs étaient à prendre en considération, et surtout quelques interrogations : quels étaient les artistes ? Y avait-il différents foyers de sculpture ? Quelle est la réception, dans l’Antiquité puis à l’époque moderne, de ces œuvres ? Tout en établissant une typologie des différents modèles existant à l’époque, l’auteur apporte, surtout dans la première partie, un éclairage passionnant sur ces objets d’admiration.

François Queyrel, La Sculpture hellénistique. Formes, thèmes et fonctions, Picard, 431 p., 89 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°690 du 1 mai 2016, avec le titre suivant : Chefs-d’œuvre antiques

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