Laques majeures

Par Pierre Morio · L'ŒIL

Le 20 janvier 2016 - 152 mots

Artisanat - Que pouvaient bien avoir en commun, au XVIIIe siècle, Coromandel, comptoir français sur la côte indienne, et l’empire chinois ?

Le premier a donné au second son nom pour caractériser une de ses productions les plus luxueuses, la laque. Sous le règne de Louis XV, l’engouement de la cour pour les luxueuses « chinoiseries » (objets en provenance de Chine) est en plein essor. Céramiques, émaux et laques affluent. Nicole Brugier, issue d’une dynastie de laqueurs et spécialiste de la technique, nous livre ici une synthèse de cet art décoratif pluriséculaire sous le prisme de l’étude des paravents. Véritables œuvres d’art, les paravents étaient aussi prisés de la cour impériale chinoise – l’empereur lui-même faisait venir dans les ateliers du palais les meilleurs artisans du pays – que des Européens. Qui réussirent à inclure ces scènes de vie quotidienne ou représentations bucoliques traitées avec force détails dans leur mobilier !

Nicole Brugier, Les Laques de Coromandel, Bibliothèque des Arts, 224 p., 69 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°687 du 1 février 2016, avec le titre suivant : Laques majeures

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