Artcurial

Ferrari en majesté chez Artcurial

Le 5 février 2016

Par Éléonore Thery · L'ŒIL

Le 20 janvier 2016 - 241 mots

Le département automobile d’Artcurial parviendra-t-il à réitérer le succès de l’an passé ?

En 2015, la maison avait en effet atteint un record pour une collection, avec celle de l’industriel Baillon, totalisant 25,1 millions d’euros, et cédant le lot le plus cher de l’année, toutes catégories confondues. Ainsi, 60 % du chiffre d’affaires du département avaient été totalisés en deux jours de ventes. Cette année, la maison profite du temps fort qu’est le salon Rétromobile (un moment également choisi par RM Sotheby’s depuis l’an dernier) pour présenter la collection Bardinon au sein de ses ventes de prestige. Après s’être passionné pour Bugatti ou Jaguar, cet industriel français s’est exclusivement dédié à Ferrari. Parmi les trésors de cet ensemble figure un modèle 335 S Scaglietti Spider de 1957, estimé entre 28 et 32 millions d’euros. C’est la rareté du modèle, sa carrosserie élégante, mais aussi son historique de courses qui pourraient lui permettre d’atteindre de tels prix. Le bolide a concouru aux Mille Miglia, aux 24 Heures du Mans, au Grand Prix de Suède ou au Grand Prix de Cuba, remporté en 1958. En quelques années, l’automobile est devenue le premier département d’Artcurial. Alors qu’en 2013 ce segment faisait encore jeu égal avec l’art contemporain, il a bondi en 2014 (50 millions d’euros) totalisant le double de l’art contemporain. Une nouvelle étape a été franchie en 2015, où 71 millions d’euros ont été récoltés, soit 37 % du volume d’affaires des enchères.

Vente Rétromobile, Artcurial, le 5 février 2016, www.artcurial.com/fr

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°687 du 1 février 2016, avec le titre suivant : Ferrari en majesté chez Artcurial

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