Claire Leblanc - Portrait

Un choix de cœur ramené dans le champ de la raison grâce à des études d’histoire de l’art qui l’ont conduite jusqu’au doctorat en 2005. Un parcours académique sans faute qui ne doit rien à la banlieue grise de son enfance à Ris-Orangis mais au cours d’histoire de l’art de Jacques Véry, son professeur au lycée de Corbeil-Essonnes. S’ensuit une passion pour la discipline qui se concrétise par un premier poste scientifique dans un musée belge, à Gand, en 1997, suivi d’un second, à Bruxelles, en 1999, où elle rejoint pour huit ans l’équipe des Musées royaux d’art et d’histoire. En 2005, Claire Leblanc est commissaire de l’exposition « Art nouveau et design : les arts décoratifs en Belgique de 1830 à l’Exposition de 1958 » qui lui ouvre, l’année suivante, les portes du Musée d’Ixelles. Une nomination qui doit aussi à sa connaissance des cultures francophones et flamandes, une qualité particulièrement appréciée dans le contexte biculturel bruxellois. En dépit des restrictions budgétaires, l’énergique directrice a doublé en cinq ans la fréquentation du Musée d’Ixelles et a su maintenir une politique d’acquisition ambitieuse. Les expositions ne sont pas en reste avec une programmation exigeante tournée à la fois vers le local et l’international, à l’image de l’exposition en cours consacrée à Agnès Varda, artiste internationale née devinez où ? Réponse au Musée d’Ixelles.