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Questions à…

Benoît Porcher, directeur de la galerie Semiose

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 15 décembre 2015 - 197 mots

PARIS

Comment est né le projet de sérigraphies signées à 100 € ?
C’est un hommage au projet de Prisunic de 1967, qui proposait des multiples d’artistes comme Alechinsky ou Roberto Matta à 300 exemplaires au prix de 100 francs. Je l’ai réalisé une première fois en 1998, avec des œuvres de Jacques Villeglé, puis une deuxième en 2008…
et je continue aujourd’hui.

Avez-vous dû faire des concessions sur la qualité des œuvres pour baisser les coûts ?
Il en est hors de question. J’ai produit ces sérigraphies avec la même exigence que pour celles qui valent 2 000 euros : un très bon papier, onéreux, le même imprimeur, l’utilisation d’une
à cinq couleurs… Les projets de certains artistes coûtaient très cher… si bien que la rentabilité globale est plutôt neutre. Mais je revivifie ainsi notre site Internet et rends visible notre plateforme de vente en ligne !

Quel est le profil des acheteurs ?
Des collectionneurs, parfois très importants, mais aussi des jeunes, des instituteurs… les profils sont
très variés. À la foire Officielle, certains achetaient des œuvres pour la notoriété de l’artiste, d’autres avaient simplement un coup de cœur pour l’œuvre, ignorant tout de son auteur.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°686 du 1 janvier 2016, avec le titre suivant : Benoît Porcher Directeur de la galerie Semiose

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