Questions à…

Michael Hamson : galeriste

Par Marie Potard · L'ŒIL

Le 26 août 2015 - 205 mots

Comment se porte le marché de l’art océanien ?
Le marché est très fort, mais c’est un plus petit que celui de l’art africain. Aussi, chaque collectionneur peut avoir un impact, positif ou négatif. Si une personne achète de manière agressive, cela peut créer une fluctuation importante. Et inversement…

Quelles sont les fourchettes de prix ?
Les prix varient. Ils dépendent toujours de l’âge et de la beauté de l’objet, une fois l’authenticité avérée. Le plus haut niveau d’âge est l’art « pré-contact » avec l’Ouest. Pour démarrer une collection, les tambours, poignards en os, peignes, etc., se vendent 1 000 à 2 000 €, pour une qualité A. De même qualité, il faudra dépenser 30 000 à 50 000 € pour un masque ou une figure. J’encourage toujours le nouveau collectionneur aux moyens financiers limités à investir 1 500 € dans un poignard en os ou un masque à igname de qualité plutôt que d’acheter un masque de moindre qualité pour 3 000 €.

Qu’est-ce qui fait qu’une pièce est un chef-d’œuvre ?
Plusieurs facteurs me semblent importants. Le premier est l’âge, le second la virtuosité technique, puis la qualité de la clarté, c’est-à-dire l’habilité de la pièce à transcrire un message clairement. Viennent ensuite la couleur, la capacité à surprendre et enfin l’expression.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°682 du 1 septembre 2015, avec le titre suivant : Michael Hamson : galeriste

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