L’avenir interactif de l’art « vivant »

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 25 juin 2015 - 141 mots

ESSAI Des œuvres d’art en parfaite autonomie grâce aux techniques de vie et d’intelligence artificielle : c’est le scénario défendu par Florent Aziosmanoff.

Dans son ouvrage Living Art, Fondations, le théoricien, artiste et producteur associé au Cube à Issy-les-Moulineaux, tente de définir les fondations de la création du futur, qu’il appelle le Living Art, autrement dit l’art vivant. Celui-ci sera rendu possible grâce au développement des technologies numériques et regroupera des productions d’auteurs – terme préféré par l’essayiste à celui d’artistes – qui feront interagir des œuvres au comportement autonome avec leurs spectateurs. Certaines le font d’ailleurs déjà, rappelle l’auteur. Cet essai, passionnant, fait suite à Living Art, L’art numérique, qui jetait en 2010 les bases de sa réflexion. Avec un regret : la forme scolaire du propos qui, par excès louable de pédagogie, empêche parfois notre imaginaire de rêver le futur…

Florent Aziosmanoff, Living Art, Fondations, CNRS éditions, 336 p., 25 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°681 du 1 juillet 2015, avec le titre suivant : L’avenir interactif de l’art « vivant »

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