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Le PMU & le BAL

Par Anne-Cécile Sanchez · L'ŒIL

Le 17 février 2015 - 258 mots

Avant d’être un lieu dédié à « l’image-document », le BAL, à Paris, fut dans les années 1970 le plus grand PMU de France. C’est sans doute pour cette raison que sa directrice, Diane Dufour, et son président, Raymond Depardon, en quête de partenaires pour le lieu, eurent l’idée d’aller frapper à la porte de la société de courses.

Heureuse coïncidence, au même moment le PMU cherchait à moderniser son image et réfléchissait à une façon de le faire à travers des actions de mécénat – jusque-là plutôt patrimoniales, comme la restauration des chevaux de Marly. La Carte blanche PMU, invitant des photographes émergents à poser leur regard sur l’univers des paris hippiques, fut créée en 2010 dans ce contexte et avec le BAL. En janvier dernier, les travaux récents des premiers lauréats y étaient exposés un étage au-dessus des images du binôme formé par Léa Habourdin et Thibault Brunet, Carte blanche 2014. Les deux jeunes photographes ont eu recours à trois techniques – un « piège photographique » utilisé par les chasseurs et les biologistes, une caméra de console de jeu et un appareil argentique – pour appréhender le monde des turfistes sous un angle original. Intitulé Les Immobiles, leur corpus fait l’objet d’une publication aux éditions Filigranes. La prochaine édition de la Carte blanche PMU se tiendra à Beaubourg. La société de jeu, qui reste partenaire du BAL mais est entre-temps également devenue celle de la nouvelle galerie photo du musée, a souhaité profiter de cette opportunité pour y présenter ses poulains à partir de 2015.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°677 du 1 mars 2015, avec le titre suivant : Le PMU & le BAL

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