Questions à

Julie Morhange, directrice de la galerie Perrotin, Paris

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 17 décembre 2014 - 153 mots

Pourquoi consacrer cette exposition double à Soto ?
Emmanuel s’est fait connaître avec des artistes encore peu connus, qui ont ensuite développé des carrières internationales. À présent, la galerie a 25 ans et a grandi en même temps que ses artistes. Nous défendons aujourd’hui des artistes qui ont marqué l’histoire de l’art, comme Pierre Soulages ou Germaine Richier. Et Soto est un artiste majeur du XXe siècle.

Comment avez-vous fixé les prix ?

C’est l’Estate de Soto qui les définit, selon un principe simple : le format des œuvres. La cote de Soto a évolué de façon régulière de son vivant. Après sa mort en 2005, sa famille a géré son héritage artistique de façon précautionneuse. Un tableau original se négocie aujourd’hui à partir de 200 000 euros, un grand format 700 000 euros, et une installation à plus de 800 000 euros. Les éditions varient entre 10 000 et 50 000 euros.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°675 du 1 janvier 2015, avec le titre suivant : Julie Morhange, directrice de la galerie Perrotin, Paris

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