Eurantica tente de s’imposer dans le calendrier des foires internationales, en se positionnant, « comme un salon moins classique que les autres, avec plus d’originalité et d’esprit », selon Luc Darte, directeur de l’événement.
Comme les années passées, la manifestation calque ses dates sur celles de la très renommée Tefaf de Maastricht, « qui amène énormément de monde. Certains de ses visiteurs internationaux font un saut à Eurantica. Ils ne feraient pas le déplacement si la Tefaf ne se tenait pas en même temps », poursuit-il. Pour cette 37e édition, les cent vingt-cinq exposants (quatre-vingts Belges environ) composent leur stand autour d’un thème : « Bruxelles », prétexte pour rendre hommage aux grands créateurs bruxellois. C’est également l’occasion de mettre l’accent sur l’esprit belge, caractérisé par un mélange des styles, quitte à casser les codes. La foire souhaite aussi insuffler un vent nouveau, allant de pair avec un rajeunissement de son public et renforce les nouvelles tendances tels le design et le vintage. Catherine Gavage (Bruxelles), spécialisée en art du XXe, montre une table « goutte d’eau » en bronze doré d’Ado Chale ; Henri Vanhoenacker (Bruxelles) propose un vase Art nouveau créé par François Moreau et coulé par la Compagnie des bronzes de Bruxelles. Mobilier et objets d’art français du XVIIIe, tableaux belges anciens et modernes, bijoux art déco et curiosités sont également de la fête.
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Eurantica, un salon « moins classique »
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Abonnez-vous dès 1 €Du 14 au 23 mars, Palais 1 – Brussels Expo, Place de Belgique, Bruxelles (Belgique)
www.eurantica.be
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°666 du 1 mars 2014, avec le titre suivant : Eurantica, un salon « moins classique »
