QUESTIONS A

Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, département art impressionniste et moderne, Christie’s

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 16 décembre 2013 - 177 mots

Le marché des tapis d’artistes est-il aujourd’hui bien établi ?
Pas encore tout à fait. Après la Seconde Guerre mondiale, les tapis d’artistes, qui ont connu un essor important grâce à Marie Cuttoli, s’imposent auprès des collectionneurs. La modernité entre alors dans un art traditionnel et ces œuvres textiles apportent quelque chose de neuf à l’habitat. Leur marché reste soutenu jusqu’à la fin des années 1970. Cependant, il est aujourd’hui inégal. Le prix d’un tapis édité par Myrbor varie en fonction de l’année. Un exemplaire des années 1920 ou 1930 a bien plus de valeur qu’une réédition des années 1950 ou 1960. Mais on manque souvent d’informations sur les pièces.

Qu’est-ce qui détermine la valeur d’un tapis ?
D’abord, le nom de l’artiste qui l’a réalisé. Mais aussi son effet décoratif, sa taille, le nombre d’éditions et, bien sûr, son état.

Qui sont les collectionneurs ? 
Ce sont souvent des amateurs d’art moderne ou contemporain qui n’ont pas les moyens de s’offrir une grande toile de Miró ou de Picasso, mais qui peuvent acquérir un tapis de maître !

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°664 du 1 janvier 2014, avec le titre suivant : Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, département art impressionniste et moderne, Christie’s

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