un amour d’alechinsky

Marcel Proust, Un amour de Swann, orné par Alechinsky

Roman.

Par Colin Lemoine · L'ŒIL

Le 22 novembre 2013 - 108 mots

Illustrer Un amour de Swann eût été vain. Devant cette ode à la songerie, l’image ne pouvait être une vignette ou un étai, elle devait sacrifier la littéralité et la narration. Se déploient donc, dans les marges, des formes allusives : sur les rectos, des arabesques brunes dessinent des mirages empruntés à la cosmogonie proustienne – l’éclisse d’un violon, la canne de Charlus – tandis que les belles pages voient un cercle énigmatique – orbe du monde, blason de la rêverie – évoluer à mesure que se tournent les pages. Alechinsky orne. Mieux, il enlumine.

Marcel Proust, Un amour de Swann, orné par Alechinsky,

Gallimard/NRF, 208 p., 39 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°663 du 1 décembre 2013, avec le titre suivant : Marcel Proust, <em>Un amour de Swann</em>, orné par Alechinsky

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