Questions à…

Esther de Beaucé directrice de la galerie minimasterpiece

Par Marie Zawisza · L'ŒIL

Le 23 août 2013 - 202 mots

Pourquoi avoir ouvert un lieu consacré aux bijoux d’artistes ?
Ma mère, Diane Venet, est une collectionneuse passionnée de ces parures. De mon côté, après avoir dirigé pendant sept ans une galerie d’art contemporain dans le Marais, j’ai constaté qu’aucun espace à Paris n’était dédié aux bijoux d’artistes – alors qu’il en existe plusieurs à Londres, par exemple. En 2012, j’ai donc inauguré cette galerie avec le désir d’inciter les artistes français à créer des bijoux.

Qu’est-ce qui pousse un artiste à réaliser une parure ?
L’amour et le goût du risque ! Un jour, en 1987, mon père, l’artiste Bernar Venet, a enroulé une ligne en argent autour de l’annulaire de ma mère. De même, les premiers bijoux de Picasso – des coquillages peints pour Dora Maar – furent des gestes d’amour. Mais ils ont aussi une valeur expérimentale, pour des artistes qui veulent se frotter à une nouvelle discipline.

Porte-t-on ces bijoux ?
Bien sûr ! Ceux qui s’y intéressent sont souvent des femmes qui aiment se démarquer par un bijou rare ou unique. Ou alors des amateurs d’art contemporain et de design, qui peuvent les montrer sur un socle… ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas portés.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°660 du 1 septembre 2013, avec le titre suivant : Esther de Beaucé directrice de la galerie minimasterpiece

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