Claude-Henri Rocquet, « Edward Hopper, le dissident »

Un Hopper si personnel

Par Pierre Pons · L'ŒIL

Le 22 janvier 2013 - 153 mots

ESSAI - Ce livre a toutes les apparences d’une biographie : son titre (le dissident), sa couverture, son approche chronologique… Seule sa dimension subjective en fait un livre de réflexions.

Plus que la vie, l’auteur a voulu « regarder et comprendre » la peinture de Hopper, et « l’interpréter » parfois par l’écriture. Le résultat est un mélange de faits et d’intuitions qui manque cruellement de repères temporels, où Hopper est comparé à une huître dont les blessures auraient accouché d’une perle. Cette démarche a parfois ses moments de justesse – « On ne peut s’empêcher de penser à ce que serait devenu Hopper s’il s’était mêlé à l’avant-garde » –, d’autres fois ses errances littéraires – « Toute image est miroir, rappel du miroir, invitation au retournement de notre esprit : paroi de la Caverne, théâtre d’ombres. » Pour les initiés.

Claude-Henri Rocquet, Edward Hopper, le dissident, Écriture, 350 p., 22 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°654 du 1 février 2013, avec le titre suivant : Claude-Henri Rocquet, « Edward Hopper, le dissident »

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