Galerie

Hongkong, nouvel eldorado du marché de l’art international

Par Anne-Cécile Sanchez · L'ŒIL

Le 28 juin 2012 - 236 mots

HONGKONG / CHINE

Rien ne ressemble plus à un jour de soldes aux Galeries Lafayette qu’un vernissage de galeriesanchezà Hongkong. Dernier en date, celui organisé par la galerie Pearl Lam, autour de représentants de l’abstraction chinoise, a vu les visiteurs bloquer les ascenseurs et faire la queue dans la rue.

Cette affluence s’explique en grande partie par l’absence d’infrastructures culturelles d’envergure dans la ville. Les projets gouvernementaux – comme Central Police Station, un ancien établissement pénitentiaire qui doit être converti en centre d’art – sont pour l’heure en attente. Tandis que les boutiques de luxe ne désemplissent pas, les Hongkongais – mais aussi les nombreux expatriés anglais, australiens ou français, comme les hommes d’affaires de passage dans ce hub asiatique – sont affamés d’activités culturelles. Longtemps, les maisons de ventes ont été les seuls lieux où satisfaire leur curiosité et voir des œuvres « en vrai » . Depuis peu, les grandes galeries internationales ont pris le relais : Gagosian, White Cube ou, très récemment, la galerie française Emmanuel Perrotin, l’une des cinq nouvelles venues dans les semaines qui ont précédé la Hong Kong Art Fair, elle-même reprise par les organisateurs d’Art Basel qui dirigeront l’édition de 2013.
Une véritable ruée vers l’art.   Il y a ici une énergie qui nous donne envie de faire de très bonnes expositions, affirme Etsuko Nakajima, codirectrice de la Galerie Perrotin. Les choses prennent du temps. Mais les collectionneurs asiatiques apprennent très vite. 

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°648 du 1 juillet 2012, avec le titre suivant : Hong Kong, nouvel eldorado du marché de l’art international

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