Le « Cri » du marché

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 26 avril 2012 - 232 mots

Un chef-d’œuvre de l’art moderne, le célèbre Cri d’Edvard Munch sera offert aux enchères à New York en mai chez Sotheby’s.

Il s’agit d’une des quatre compositions du peintre norvégien et la seule en mains privées. Une version de 1893 se trouve à la National Gallery d’Oslo. Une deuxième, réalisée la même année, est conservée au Musée Munch à Oslo qui possède également un Cri de 1910. Cette image doit aussi sa notoriété mondiale à la diffusion d’une lithographie créée par l’artiste en 1895. L’œuvre de 1895 qui passe en vente appartient à l’homme d’affaires norvégien Peter Olsen dont le père était un ami proche, mécène et voisin de Munch. Les grands amateurs d’art moderne sont excités à l’idée d’ajouter cette pièce magistrale à leur collection. Oui, mais à quel prix ? Selon Simon Shaw, l’un des directeurs new-yorkais de la maison de ventes : « L’importance et la rareté d’une telle icône sur le marché rendent difficile l’évaluation de sa valeur. Les récents résultats obtenus par des œuvres majeures aux enchères nous amènent à penser que le prix pourrait dépasser 80 millions de dollars [60 millions d’euros]. » Huit œuvres se sont vendues au-dessus de cette somme aux enchères. Elles étaient signées Picasso (trois fois), Giacometti, Klimt, Bacon, Van Gogh et Monet.

Art impressionniste et moderne

Vente le 2 mai 2012 à New York, Sotheby’s, tél. 01 53 05 53 05, www.sothebys.com

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°646 du 1 mai 2012, avec le titre suivant : Le « Cri » du marché

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