Coup de pinceau et coup de fourchette

L'ŒIL

Le 1 juin 2006 - 163 mots

Sait-on que le peintre Claude Monet avait un sacré coup de fourchette, tout autant qu’un sacré coup de pinceau ? Pour ­autant, tout en étant fin gourmet, et ­appréciant la bonne chère et les arts de la table, il ne touchait jamais une cas­serole.
Deux livres, l’un sur Monet et l’autre sur Cézanne, mêlent art culinaire, art de vivre et art pictural. Pour Monet, il s’agit des fameuses tables de Giverny où il ­recevait ses amis, Clemenceau et ­Renoir. Quant à Cézanne, il aimait le goût de sa Provence natale. Huile d’olive et fines herbes sont au menu.
Ce sont des livres d’art agrémentés de recettes de cuisine appréciées des deux peintres. De quoi composer chez soi de véritables tables impressionnistes. À quand les tables cubistes, surréalistes ou dada ?

Claire Joyce, Les Carnets de cuisine de Monet, Éd. du Chêne, 2006, 190 p., 35 € ; Gilles Plazy, Le Goût de la Provence de Cézanne, Éd. du Chêne, 2006, 191 p., 35 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°581 du 1 juin 2006, avec le titre suivant : Coup de pinceau et coup de fourchette

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