Utilisé aujourd’hui pour un usage pharmaceutique, notamment pour la fabrication de la morphine, l’opium fut très à la mode en Europe, de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
Il était consommé par des intellectuels et également par les colons arrivant d’Indochine. Et largement fumé dans les grandes métropoles d’Asie, comme Hanoï, Tonkin ou Shanghai. Anglais et Chinois s’entretuèrent pour son commerce lucratif au XIXe siècle.
Pipes à opium, lampes, boîtes, oreillers, plateaux, nécessaires à préparation (doseuses, aiguilles à chauffer…) et autres reliques de cette époque, provenant principalement de Chine et d’Indochine, font l’objet d’enchères publiques. Cent soixante lots exactement, réunis par plusieurs collectionneurs. Un événement rare, même au sein d’une vente spécialisée de tabacologie.
Les plus belles pipes en ivoire patiné, galuchat ou écaille de tortue (est. de 2 500 à 4 000 euros) étaient réservées à un usage privé. Tandis que les pipes en laiton ou en bambou étaient destinées à un usage collectif, dans les « fumeries » (est. à partir de 30 euros). En complément de ces objets de « rêveries », sont proposés des boîtes à opium en émail (est. de 80 à 250 euros), des lampes en émail ou en paktong (alliage métallique blanc typiquement chinois) et des oreillers à opium (environ 300 euros).
Opium et Tabacologie, le 7 octobre à Drouot, 9, rue Drouot, Paris IXe, Maison de ventes aux enchères Coutau-Bégarie, tél. 01 45 56 12 20, www.coutaubegarie.com
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Enivrantes pipes à opium
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : Enivrantes pipes à opium