Didier Claes - L'Afrique et son art lui coulent dans les veines

Par Armelle Malvoisin · L'ŒIL

Le 1 novembre 2006 - 256 mots

« Ce garçon est tout à fait sérieux et compétent. Il a un très bon mental. Ce sera un très grand. » Dans la bouche de Bernard Dulon, grand marchand parisien d’arts premiers pas toujours tendre, ces propos sonnent comme une marque de reconnaissance.

Si aujourd’hui Didier Claes  est un jeune antiquaire bruxellois de renommée internationale, expert en art africain assermenté à la chambre des experts de Belgique et vice-président de Bruneaf (la grande foire belge des arts premiers), son parcours n’a pas été de tout repos.

Didier Claes est né en Afrique et dans l’art africain, d’une mère zaïroise et d’un père belge conservateur au musée de Kinshasa, également fournisseur en objets pour le commerce européen. Et c’est le métier qu’il choisira, « par connaissance et par amour ». D’intermédiaire, il devient marchand. Il connaîtra alors quelques années difficiles. « Quand un jeune est doué comme lui, on ne le laisse pas partir trop vite… », avoue un confrère.

Il y a encore quatre ans, on lui disait qu’il n’y aurait « jamais de black à la Foire des antiquaires de Belgique ». À présent, lorsqu’il change une ampoule sur son stand, on le prend encore parfois pour l’agent de maintenance. À l’homme qui lui demandait de venir ensuite changer d’autres ampoules un stand plus loin, il a répondu avec humour : « Oui, mais cela va vous coûter cher ! ».

Galerie Claes, 32 rue Sainte Anne, Bruxelles, tél. 32 24 14 19 29. Salon International de Bruxelles du 9 au 12 novembre 2006.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°585 du 1 novembre 2006, avec le titre suivant : Didier Claes - L'Afrique et son art lui coulent dans les veines

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