S’offrir la Sérénissime

L'ŒIL

Le 7 août 2007 - 208 mots

Ville insulaire fondée au ve siècle, Venise est devenue une puissance maritime, militaire et culturelle particulièrement influente du viiie au xviiie siècle. En 1797, la cité indépendante est conquise par Napoléon Bonaparte. L’invasion des Français met un terme à une puissance qui commençait déjà à décliner.
Elle surmonte cet effacement en devenant la plus convoitée des villes européennes.
Sa mélancolie est devenue force d’attraction (notamment pour les écrivains romantiques) et la ville continue d’exercer son influence sur l’art, l’architecture et la littérature.
Ce nouvel ouvrage repart à la conquête de ce lieu toujours admiré. Sous la direction d’Alain Vircondelet, le coffret de trois volumes aborde toutes les facettes de la ville de façon thématique. Le premier volume déroule l’histoire millénaire de Venise avant de conclure sur la réforme urbaine qui secoue la lagune aujourd’hui. Le lecteur ne boude pas le plaisir de retrouver les grands maîtres italiens dans la deuxième partie consacrée à l’art et à l’architecture. L’iconographie de qualité est tenue pour responsable. Le troisième tome décrit une ville surréelle propice aux rencontres et aux festivités.
Au fil des pages, la Sérénissime se dévoile et le charme opère.

Alain Vircondelet (sous la dir. de), Venise, Flammarion, coffret de trois volumes de 160 p., 300 ill., 120 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°587 du 1 janvier 2007, avec le titre suivant : S’offrir la Sérénissime

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