Rembrandt Bugatti : mi-homme, mi-bête

Par Céline Piettre · L'ŒIL

Le 2 août 2007 - 114 mots

Bugatti, un nom ronflant aux parfums d’asphalte qui fait naître instinctivement en nous des images de carrosseries rutilantes. Il ne faut pourtant pas confondre le légendaire constructeur automobile, Ettore Bugatti, et son frère, Rembrandt, sculpteur animalier à la notoriété discrète. Fragile, torturé, mais diaboliquement productif, l’artiste a su capturer dans le bronze l’essence visible du sauvage. Ici, l’auteur lui rend un hommage sans réserve, si bien qu’on finit par douter de son impartialité tout en regrettant une mise en contexte plus éclairante. Mais le reproche est mineur. Photographies et notices détaillées découvrent l’œuvre et surtout l’homme.

Edward Horswell, Rembrandt Bugatti. Une vie pour la sculpture, Les Éditions de l’Amateur, 2006, 276 p., 60 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°589 du 1 mars 2007, avec le titre suivant : Rembrandt Bugatti : mi-homme, mi-bête

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