Les sociabilités de Werner Spies

Par Céline Piettre · L'ŒIL

Le 31 juillet 2007 - 133 mots

Dans le livre de Werner Spies, chaque nouveau chapitre est une rencontre : entre l’auteur et un artiste – Beckett, Ernst, Boltanski –, avec une œuvre – le mur de l’atelier d’André Breton, la tasse en fourrure de Meret Oppenheim –, ou encore avec une exposition comme « Hitchcock et l’art ».
Mais le brillant essai conduit à une autre rencontre : celle des arts et de la littérature, dont le point d’orgue reste la comparaison entre le ready-made duchampien et les projections imaginaires de Don Quichotte, l’écervelé anti-héros de Cervantès. L’œil et le mot, donc, au service d’une histoire de l’art et des idées érudites, qui tire parti de l’expérience de son auteur, professeur et ancien directeur du Centre Pompidou.

Werner Spies, L’Œil, le Mot, Christian Bourgois éditeur, 310 p., 8 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°593 du 1 juillet 2007, avec le titre suivant : Les sociabilités de Werner Spies

Tous les articles dans Médias

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque