Dossier
Malgré quelques réalisations prestigieuses, à l’instar du Grand théâtre national de Pékin conçu par Paul Andreu, les architectes français opèrent encore surtout en France, contrairement aux entreprises françaises de BTP qui font une percée à l’international. Pour autant la situation évolue favorablement : ils n’hésitent plus à voyager, à rencontrer leurs homologues, à ouvrir des agences à l’étranger, bref à « se vendre ». Certains francs-tireurs, victimes temporaires d’un désamour national (Dominique Perrault) ou décidés à s’arracher de la mère patrie (R&Sie) prospèrent même davantage à l’étranger. Ils bénéficient pour cela de la fameuse spécificité culturelle française qui leur permet de remporter les appels d’offres pour la construction de théâtres, musées, opéras. Ces équipements représentent même le quart des projets exportés. C’est pourquoi, après un état des lieux général de l’architecture française à l’export, le Journal des Arts s’est intéressé plus particulièrement aux projets culturels et à leurs auteurs : d’Odile Decq qui a conçu le Musée d’art contemporain de Rome à Christian de Portzamparc, auteur d’une cité de la musique à Rio de Janeiro.
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