Dossier

L’Antiquité, muse éternelle

Les découvertes en 1738 des sites antiques de Pompéi et d’Herculanum ont entraîné une résurgence de l’intérêt pour l’antique, qui a traversé tout le XVIIIe siècle en Europe. Au Musée du Louvre, « L’Antiquité rêvée, innovations et résistances au XVIIIe siècle » suit les méandres artistiques et philosophiques du Siècle des lumières qui aboutirent au néoclassicisme de Jacques Louis David et Antonio Canova. Vestige de l’antique, le temple romain de la Sibylle à Tivoli est partout présent dans les paysages peints sur le motif par les élèves de l’Académie de France à Rome au XVIIIe siècle. Nombreux sont en effet les artistes à être tombés sous le charme du site pittoresque, comme le relate l’exposition du Musée Cognacq-Jay, à Paris. Si le vocabulaire antique nourrit toujours les architectes, il n’est parfois devenu qu’un décorum. L’Antiquité est aussi loin d’avoir disparu de l’imaginaire des artistes contemporains.


Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque