Dossier
Privés ou publics, les châteaux protégés sont confrontés aux mêmes difficultés d’entretien, de restauration et de valorisation. Diverses solutions sont envisagées pour dégager des crédits : les propriétaires du Château de Vaux-le-Vicomte, tout en développant leurs ressources commerciales, hésitent à créer une fondation. Les châteaux ayant appartenu à l’État et récemment transférés aux collectivités territoriales développent de nouveaux projets. Propriété de la Ville, le château de Mayenne, entièrement rénové et doté d’une extension, vient de rouvrir ses portes au public avec de nouvelles ambitions. D’autres monuments historiques attendent aussi que vienne leur heure : ainsi des châteaux de Gaillon et de Villers-Cotterêts, deux fleurons du patrimoine français appartenant à l’État. De leur côté, les propriétaires privés s’inquiètent de la remise en cause du régime fiscal des monuments protégés, considéré par le ministère de l’Économie comme une simple « niche fiscale ». Notre dossier s’achève au-delà des Pyrénées, où l’État espagnol gère une chaîne unique d’hôtels haut de gamme qui a redonné vie à des monuments historiques à l’abandon : les Paradores.
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Le Journal des Arts
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