Dossier

Arts plastiques arts appliqués, se former

Le début de l’année est traditionnellement synonyme de nouveaux départs. Pour les lycéens, et notamment pour les futurs bacheliers, c’est aussi le moment de réfléchir à leur orientation future, de se renseigner sur les cursus existants, de choisir une filière et de déposer, le cas échéant, un dossier de candidature auprès des établissements sélectionnés. Pour mieux y voir clair dans la jungle des formations existant en France dans le domaine des arts appliqués, Le Journal des Arts s’est penché sur les enseignements dispensés par les principales écoles, à savoir les Parisiennes Boulle, Duperré, Olivier-de-Serres, Estienne ou l’École supérieure des arts appliqués et du textile, à Roubaix. L’ébénisterie, la marqueterie, les métiers du tissu, la céramique, la tapisserie, les fresques sont quelques-uns des arts dispensés dans ces établissements publics dont l’accès est souvent subordonné à un examen d’entrée. Au bout de la chaîne, mais cette fois du côté des écoles des beaux-arts, la formation initiale des artistes ne prend pas fin à l’issue des cinq années d’études et de l’obtention du diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP). À Lyon, Marseille ou Nantes existent aujourd’hui des post-diplômes réservés à une poignée d’étudiants ou, plus exactement, de jeunes artistes. Cette année “professionnalisante”? par excellence permet en effet à ces créateurs de poursuivre leurs réflexions au contact de philosophes, de critiques d’art, d’artistes ou de directeurs de structure, tout en voyageant, et en commençant aussi à exposer. Avec le recul, ces formations semblent avoir atteint leur but : être un creuset de futurs talents.

Philippe Régnier


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