Droit de réponse : Véronique Wiesinger, directrice de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, à Paris

Le Journal des Arts

Le 14 décembre 2011 - 204 mots

Dans un article de Sophie Flouquet sur les fontes d’art posthumes, publié dans Le Journal des Arts no 357, vous dites que la Fondation Alberto et Annette Giacometti s’oppose sur ce sujet à ses co-indivisaires « hostiles au principe des fontes posthumes », ce qui est une erreur.

Les ayants droit minoritaires (la Giacometti Stiftung – venant aux droits de Bruno Giacometti – et les consorts Berthoud, détenteurs respectivement de 1,5/8 des droits) ne sont certainement pas opposés au principe même des fontes posthumes, puisqu’ils ont eux-mêmes réalisé de leur propre initiative des éditions posthumes de plusieurs œuvres, dont ils détenaient des plâtres, à partir des années 1970.

Récemment encore, c’est en réponse aux demandes répétées depuis 2002 de ces ayants droit que la Fondation a autorisé la fonte (en 2007) d’une édition d’un buste en plâtre appartenant à un ami de Bruno Giacometti. En outre, la collection des ayants droit minoritaires, dont une partie est exposée au Kunsthaus de Zurich, comporte bien entendu des fontes posthumes, réalisées de 1966 à 1992 sous la supervision d’Annette Giacometti. Il convient de rappeler que les ayants droit minoritaires ne se sont jamais opposés à ces fontes, dont ils ont partagé les fruits pendant vingt-cinq années.

Véronique Wiesinger
 

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°359 du 16 décembre 2011, avec le titre suivant : Droit de réponse : Véronique Wiesinger, directrice de la Fondation Alberto et Annette Giacometti, à Paris

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