Phillips de Pury sans Luxembourg

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 2 avril 2004 - 258 mots

NEW YORK - Une rumeur persistante a été confirmée à la fin mars lorsque Daniella Luxembourg a annoncé sa démission du poste de présidente de Phillips, de Pury & Luxembourg (PdP&L).

Celle-ci a cédé ses parts de la société à son collaborateur de longue date, Simon de Pury, et s’apprête à fonder sa propre société spécialisée dans le commerce de l’art. Par ailleurs, elle s’attelle au développement d’un projet de fonds d’investissement en art, ArtVest, qui spéculera sur l’achat et la vente d’œuvres d’art antique, médiéval, ancien, impressionniste, moderne et contemporain.

Daniella Luxembourg met un terme à un partenariat de sept ans avec Simon de Pury. Leur société de courtage en art avait été rachetée en 1997 par le groupe de luxe français LVMH avant de fusionner avec la maison de ventes aux enchères Phillips, espérant ainsi constituer une force capable de rivaliser avec Sotheby’s et Christie’s dans le domaine des ventes de prestige. L’aventure s’est soldée par un échec et LVMH a préféré vendre ses parts aux deux associés en 2003. Depuis, PdP&L a sévèrement réduit ses effectifs et n’organise plus que des ventes d’art contemporain, de photographie et de design à New York.

« Je me réjouis énormément. Je tourne une page pour recommencer à zéro, complètement seule », nous a déclaré Daniella Luxembourg, tout en précisant que son amitié pour Simon de Pury restait solide. Elle se concentre actuellement sur les derniers détails relatifs à ArtVest et devrait trouver prochainement un financier. Désormais, PdP&L portera le nom de « Phillips, de Pury and Company ».

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°190 du 2 avril 2004, avec le titre suivant : Phillips de Pury sans Luxembourg

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque