Veilhan cristallise Beaubourg

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 24 septembre 2004 - 148 mots

PARIS - Pour la rentrée, le Centre Pompidou rentre dans une troisième dimension orchestrée de main de maître par Xavier Veilhan. Métaphore d’une pensée étrange et condensée dans l’air, son Grand mobile habite le forum du bâtiment jusqu’en janvier, tandis que sous le titre de Vanishing Point il réactive l’illusionnisme baroque à l’ère de la science-fiction. Vaste trompe-l’œil, cette sculpture environnementale enchevêtre l’espace du spectateur avec celui de la représentation, tout en creusant une percée vertigineuse dans la galerie d’exposition. Comme modélisé dans sa course, un hors-bord y surgit, face à une des fascinantes et énigmatiques Light Machines (lire le JdA n° 93, 14 mai 2004) de l’artiste. Jonglant avec le pixel, la chronophotographie, des effets de zoom, d’accélération et de décélération, Veilhan signe un paysage contemporain plus vrai que nature.

Vanishing Point, jusqu’au 15 novembre, Le Grand Mobile, jusqu’au 3 janvier, Centre Pompidou, place Georges-Pompidou, 75004 Paris, tél. 01 44 78 12 33, www.centrepompidou.fr

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°199 du 24 septembre 2004, avec le titre suivant : Veilhan cristallise Beaubourg

Tous les articles dans Création

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque