Raffinement japonais

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 17 décembre 2004 - 192 mots

PARIS - La région d’Imari, au Japon, abrita du XVIIe au XVIIIe siècle la fabrication d’une porcelaine raffinée. Prisée à l’époque tant par les shoguns que par les souverains européens, cette dernière fait l’objet d’une exposition à la Maison de la culture du Japon à Paris. Plus d’une centaine de pièces, des kakiemon aux kinrande (« de brocart d’or ») en passant par les Nabeshima-yaki témoignent ainsi d’une grande diversité de styles et de formes étroitement liés aux goûts de leurs prestigieux destinataires. Réalisée en collaboration avec le Kyushu Ceramic Museum, l’exposition permet de comparer la porcelaine d’Imari fabriquée pour le marché européen et celle promise aux chefs militaires japonais. Parmi ces œuvres, figure un ensemble exceptionnel de 45 pièces sur les 500 que compte la collection de M. Usui. Ce Japonais installé en Europe dévoile ici pour la première fois une partie de son trésor constitué de porcelaines japonaises exportées en Europe.

« Imari. Porcelaines des shoguns et des souverains d’Europe de 1610 à 1760 », Maison de la culture du Japon à Paris, 101 bis, quai Branly, 75015 Paris, tél. 01 44 37 95 01 ou www.mcjp.asso.fr. Jusqu’au 2 avril.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°205 du 17 décembre 2004, avec le titre suivant : Raffinement japonais

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