Sous les traits de Beckmann

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 avril 2005 - 147 mots

KARLSRUHE - La Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe révèle l’œuvre graphique de Max Beckmann (1884-1950) à travers une centaine de pièces.

Parmi elles figurent ses grands cycles de gravures réalisés entre l’éclatement de la Première Guerre mondiale (qui plongea l’artiste dans une crise profonde) et la première moitié des années 1920. Déjà, au cours de ses études à l’École des beaux-arts de Weimar, Beckmann expérimentait les techniques de la pointe sèche, de la lithographie ou de la gravure sur bois. En 1919, il réagit aux violences et émeutes de l’après-guerre par le recueil L’Enfer, composés de dix lithographies de grand format. Puis ce sera La Foire en 1920 et Voyage à Berlin en 1922, deux portfolios qui vont marquer l’apogée de sa production graphique. À partir de 1924, date de son exposition à Karlsruhe, Beckmann se consacre davantage à la peinture.

« Max Beckmann : œuvre graphique (1914-1924) », Staatliche Kunsthalle, Hans-Thoma-Strasse 2-6, Karlsruhe, tél.  49 721 9233 890. Jusqu’au 22 mai.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°212 du 1 avril 2005, avec le titre suivant : Sous les traits de Beckmann

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