Oh Desdémone !

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 15 avril 2005 - 135 mots

NEW YORK - Christie’s ne perd pas espoir de voir un jour s’envoler le marché de la peinture classique du XIXe siècle. C’est pourtant avec un portrait shakespearien du symboliste Gustave Moreau que la maison fait la promotion de sa vente du 19 avril. À défaut de posséder la sensualité fatale de Salomé, l’innocente Desdémone (est. 1,5 à 2,5 million(s) de dollars soit 1,2 à 1,9 million d’euros) est richement empreinte de la chatoyante palette du peintre. James Jacques Joseph Tissot (1836-1902) est également très présent, avec trois scènes d’inspiration bucolique, sans oublier le gentil portrait de La Moissonneuse à la faucille de Camille Corot (est. 500 000- 800 000 dollars). Tel un chien dans un jeu de quilles, la vision fougueuse de La Plage à Saint-Aubin (est. 300 000-400 000 dollars) de Gustave Courbet vient quelque peu réveiller la sagesse de l’ensemble. Courbet, peintre académique ?

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°213 du 15 avril 2005, avec le titre suivant : Oh Desdémone !

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