La danse de l’Art nouveau

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 31 mai 2002 - 153 mots

En créant des danses aux mouvements inédits et en multipliant les inventions de décors, de costumes ou d’éclairage, Loïe Fuller a apporté une dimension nouvelle à l’art scénique, à la fin du XIXe siècle.

À travers une centaine d’œuvres – sculptures, peintures, lithographies, photographies, dessins, affiches, vidéos –, le Musée des beaux-arts de Nancy (jusqu’au 19 août, tél. 03 83 85 30 72) rend hommage à la danseuse et chorégraphe qui inspira des artistes comme Toulouse-Lautrec.

D’origine américaine, elle a fait carrière à Paris, où, dès ses premières apparitions aux Folies-Bergère, elle connaît un grand succès. En 1891, elle invente la danse serpentine – sa robe longue en mouvement imite un papillon ou une orchidée –, puis elle élabore des jeux de glaces combinés, produisant des illusions d’optique pour la danse théâtrale, et des décorations composées de murailles blanches garnies de pierreries à facettes qui produisent, sous la lumière, des effets scintillants particuliers.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°150 du 31 mai 2002, avec le titre suivant : La danse de l’Art nouveau

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