Éros, patron des arts ?

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 3 novembre 2006 - 198 mots

PARIS/BÂLE n Éros est à l’honneur cet automne, avec deux expositions. Toutes deux rappellent l’importance de l’érotisme dans la démarche créatrice de Rodin.

À Paris, le Musée Rodin expose 140 dessins et aquarelles éxécutés entre 1890 et 1917, ainsi que 5 sculptures s’intéressant à tous les aspects du corps, saisi dans la spontanéité de l’instant ou dans des poses convenues, toujours à partir de modèles vivants. Après un premier volet consacré à Picasso et à Rodin, la Fondation Beyeler, à Bâle, dresse quant à elle un large panorama des différentes évolutions et appréhensions de l’érotisme dans l’art, illustrées par plus de 200 œuvres.

Des débuts du modernisme, avec les nus de Klimt et Schiele, jusqu’à l’art le plus récent et les représentations allusives de l’installation The Lover’s Bed de Rebecca Horn, l’exposition pose la question des enjeux esthétiques de l’érotisme et de son inhérence avec l’art.

Rodin. Les figures d’Éros. Dessins et aquarelles érotiques 1890-1917

Musée Rodin, Hôtel Biron, 79, rue de Varenne, 75007 Paris, tél. 01 44 18 61 86, du 22 novembre au 18 mars ; « Éros dans l’art moderne », Fondation Beyeler, Baselstrasse 77, Riehen/Bâle, tél. 41 61 645 97 00, jusqu’au 18 février 2007.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°246 du 3 novembre 2006, avec le titre suivant : Éros, patron des arts ?

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