Du bestiaire d’un bréviaire

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 4 février 2011 - 213 mots

Le bréviaire de Chambéry, commandité par Filippo Maria Visconti et son épouse Marie de Savoie à Milan au XVe siècle, constitue un véritable laboratoire d’observation du milieu de la production des manuscrits médiévaux enluminés.

L’ouvrage Des drôleries gothiques au bestiaire de Pisanello. Le bréviaire de Marie de Savoie, édité par l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), fait la synthèse de toutes les recherches relatives à ce livre principalement illustré par le maître des Vitae Imperatorum de Suétone et apporte de nouveaux éclairages. Il propose une étude inédite des 154 motifs profanes peuplant les marges du bréviaire lombard.  Les spécialistes se sont attachés à découvrir les sources iconographiques des putti et créatures merveilleuses qui animent ses pages, mais aussi à en examiner la postérité. Ils se sont ainsi lancés sur les traces de quelques animaux, qui les ont menés jusqu’à Vérone et Pisanello. Voyant dans le bréviaire le résultat d’un travail à plusieurs mains, l’ouvrage explore également tous les rouages de l’atelier du maître des Vitae. Ce livre richement illustré sera présenté à la galerie Colbert de l’INHA, à Paris, le 7 février à 19 heures.

Anne Ritz-Guilbert

Des drôleries gothiques au bestiaire de Pisanello. Le bréviaire de Marie de Savoie, coll. « Les essais de l’INHA», INHA/CTHS, 2010, 384 p, 33 euros, ISBN 978-2-7355-07119-1.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°340 du 4 février 2011, avec le titre suivant : Du bestiaire d’un bréviaire

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