L’affaire du Crédit municipal au TGI

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 21 octobre 2010 - 180 mots

L’un des volets de l’affaire de la collection du docteur K. vendue le 16 décembre 2004 au Crédit municipal de Paris a été jugée au civil le 14 octobre devant les juges de la 4e chambre du tribunal de grande instance (TGI) de Paris.

PARIS - L’acheteur d’un bronze hellénistique du Ier siècle av. J.-C., représentant un Satyre portant Bacchus, a demandé l’annulation de la vente pour erreur sur les qualités substantielles de l’objet vendu, et la restitution du prix de vente de 1,8 million d’euros (hors frais). Un rapport d’expertise judiciaire, rédigé par l’expert Gilles Perrault pour la partie scientifique et par le conservateur du Musée du Louvre Alain Pasquier pour la partie stylistique, en a révélé le défaut d’authenticité. L’expert de la vente, Chakib Slitine, confirme l’authenticité du bronze litigieux. S’il annule la vente de la sculpture, le tribunal devra dire qui, du Crédit municipal de Paris, des commissaires-priseurs appréciateurs, du vendeur ou de l’expert, sera condamné à rembourser cette somme, ou bien prononcer une condamnation éventuellement solidaire. Le jugement a été mis en délibéré au 9 décembre. 

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°333 du 22 octobre 2010, avec le titre suivant : L’affaire du Crédit municipal au TGI

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