Tajan condamnée à annuler la vente d’un faux Boetti

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 16 septembre 2010 - 198 mots

PARIS - Le 24 octobre, la 1re chambre civile du tribunal de grande instance de Paris (TGI) a condamné la société Tajan à annuler la vente d’une œuvre présentée comme étant d’Alighiero Boetti, mais qui s’est révélée fausse.

Le 14 décembre 2001, un collectionneur italien avait acquis aux enchères chez Tajan Sfilacciare, œuvre au stylo à bille sur papier de Boetti signée au dos par l’artiste, pour 25 329 euros. Lors de cette vente, la société Tajan était assistée par l’expert Marie-Aline Prat, qui a établi le 24 janvier 2002 un certificat d’authenticité pour cette œuvre. Or, dans une lettre du 25 octobre 2002, les Archives Alighiero Boetti considéraient cette œuvre « ni attribuée, ni attribuable » à l’artiste. L’acheteur a alors demandé l’annulation de la vente , laquelle vient de lui être accordée par la justice sur la base d’une expertise judiciaire de juin 2006. Cette dernière conclut à l’inauthenticité de l’œuvre. Le TGI a condamné la propriétaire du faux Boetti à rembourser l’acheteur qui a obtenu le versement 1 000 euros de dommages et intérêts par la SVV Tajan et son expert solidaire, en plus des 5 000 euros venant en dédommagement des frais de justice.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°269 du 16 novembre 2007, avec le titre suivant : Tajan condamnée à annuler la vente d’un faux Boetti

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