La puissance Mexica

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 10 septembre 2010 - 174 mots

Intitulé Mexica – terme par lequel se désignaient les Aztèques au XVIe siècle –, le nouvel ouvrage d’Henri Stierlin, historien de l’art et de l’architecture, représente, à bien des égards, une étude titanesque puisqu’il couvre trois millénaires, de 1500 avant notre ère à 1525 (date de la conquête espagnole), un espace de trois millions de km2 (du Sud-Ouest des États Unis au Guatemala) et une quinzaine de civilisations majeures du Mexique précolombien.

Il s’attarde sur le gigantisme de leurs complexes urbains et religieux, sur l’exubérance figurative et décorative de l’architecture, dans un constant souci d’impressionner. L’ouvrage insiste sur la profonde unité qui relie les différentes civilisations des Mexica, qu’il s’agisse du langage, des mœurs ou des structures sociales. Il revient également sur les travaux récents des archéologues et historiens, et, en conclusion, réévalue de manière générale l’histoire de la Méso-Amérique en fonction des rythmes du climat, cartes et graphiques à l’appui.

Henri Stierlin, Mexica – Climats, peuples et civilisations du Mexique précolombien, éditions de l’Imprimerie nationale, Paris, 2007, 304 p., 75 euros, ISBN 978-2-7427-7085-4.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°274 du 1 février 2008, avec le titre suivant : La puissance Mexica

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