L’âge d’or de la gravure française

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 10 septembre 2010 - 155 mots

NANCY - Le Musée des beaux-arts de Nancy a initié en 2001 une politique d’exposition de son fonds d’arts graphiques.

Cette année, il met à l’honneur la gravure française du XVIIe. Ce siècle fut un véritable age d’or pour les graveurs français, soutenus par un réseau actif de mécènes et de marchands. Outil de diffusion des images du pouvoir royal, l’estampe fut aussi un support de postérité pour les peintres. Certains, tels Simon Vouet ou Claude Vignon s’entourèrent de graveurs chargés de traduire leurs compositions, d’autres, comme Pierre Brebiette, privilégièrent l’exécution personnelle de modèles de leur invention. L’émulation entre « gravure d’interprétation » et « gravure originale » suscita un véritable essor du médium, qui répandit le goût français en s’introduisant dans les collections européennes.

« Curieux d’estampes, la gravure en France au XVIIe siècle », Musée des beaux-arts de Nancy, 3, place Stanislas, 54000 Nancy, tél. 03 83 85 30 72. Jusqu’au 19 mai.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°274 du 1 février 2008, avec le titre suivant : L’âge d’or de la gravure française

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