Rendons à César…

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 10 septembre 2010 - 182 mots

LONDRES - Agacé de voir les professionnels du marché de l’art se faire allégrement discréditer par les médias dans l’affaire des faussaires Greenhalgh (lire de JdA n°273, 18 janvier 2008, p. 7), l’expert en archéologie Richard Falkiner rappelle qu’il est à l’origine des soupçons qui ont mené le couple Greenhalgh et leur fils en prison.

Dans son numéro du 8 décembre 2007, la revue Antiques Trade Gazette, à laquelle Richard Falkiner collabore régulièrement, indique que le British Museum avait authentifié les trois reliefs proposés par George Greenhalgh, les identifiant comme des reliefs assyriens, de Ninive, datant du IXe siècle av. J.-C.. Le musée était prêt à acheter l’un des trois reliefs, car il correspondait à un dessin de leur collection. Pour le compte de la maison de ventes Bonhams, Richard Falkiner a par la suite examiné l’un des deux autres reliefs, mais il a immédiatement détecté la mystification : « Il était trop fraîchement découpé, la pierre n’était pas la bonne et le style ne correspondait pas à l’époque. ». Grâce à son intervention, le British Museum a ensuite contacté Scotland Yard.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°274 du 1 février 2008, avec le titre suivant : Rendons à César…

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