L’art contemporain vieillit.
La Délégation aux arts plastiques (DAP) a lancé l’an passé un appel d’offres pour une étude qui ferait le point sur les nouveaux problèmes techniques suscités par l’emploi de matériaux modernes, et les questions déontologiques inédites qu’ils entraînent. L’Afcorep, qui regroupe une dizaine de restaurateurs, a été chargée de mener une étude aussi exhaustive que possible de la question. Claude Wrobel, qui anime l’association avec Juliette Barbarin, souligne le changement du rôle même de restaurateur, "qui ne peut plus se limiter à une intervention purement technique qu’il assumerait seul, mais devient progressivement un conseiller amené à coordonner différentes compétences". Un questionnaire destiné, en France et à l’étranger, à tous les acteurs de l’art contemporain, au premier rang desquels les artistes, mais aussi les marchands, les assureurs ou encore les transporteurs, a été élaboré. Il fera l’objet d’une synthèse qui devrait voir le jour l’an prochain. Un travail bibliographique complétera l’étude historique. Outre le ministère de la Culture, la Ville de Paris et la compagnie de transport IAT ont décidé de soutenir financièrement cet ambitieux projet, qui se poursuivra avec une série de publications thématiques mettant l’accent sur la conservation préventive des œuvres.
Afcorep, chez Juliette Barbarin, 63, rue Daguerre 75014 Paris.
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L’art contemporain sous l’œil des restaurateurs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°3 du 1 mai 1994, avec le titre suivant : L’art contemporain sous l’œil des restaurateurs