Les possibles de Gilles Barbier

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 10 juin 2010 - 169 mots

PARIS - L’artiste Gilles Barbier aime développer des scénarios à tiroirs, se déroulant d’exposition en exposition. Celle organisée à la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, à Paris, traduit toute l’épaisseur d’un travail où les différentes pièces se renvoient l’une à l’autre dans une combinaison sophistiquée. C’est une imbrication de phylactères restituant plusieurs textes de science-fiction que propose une sphère titrée le Monde en forme d’histoires tissées. Les bulles de savon d’un quadriptyque donnent la promesse d’autres narrations possibles. De la légèreté à la crudité il n’est qu’un abîme, celui d’un anus géant bordé de décharges et de favelas. L’artiste aime user de la métaphore du corps consommateur. La surprise vient surtout d’une plaque froissée noire, placée à l’entrée de l’exposition. Elle représente la matière noire, épine dans le pied des physiciens mais aussi de l’artiste passionné de science qu’est Barbier.

« There is no moon without a rocket », galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, 36, rue de Seine, 75006 Paris, tél. 01 46 34 61 07. Jusqu’au 31 juillet

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°327 du 11 juin 2010, avec le titre suivant : Les possibles de Gilles Barbier

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