La loi de l’offre et la demande

Par Maureen Marozeau · Le Journal des Arts

Le 11 mai 2010 - 3111 mots

L’année 2009 a été riche en ventes de collections prestigieuses. De bonnes occasions pour les musées nationaux, dotés de moyens exceptionnels, d’enrichir leurs collections.

Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, le baron Vitta, Pierre Vérité, Louis-Gabriel Bellon, Marcia et John Friede… autant de collectionneurs au goût certain dont les richesses ont fait les beaux jours des commissaires-priseurs français et, a fortiori, des grandes institutions nationales. À moins d’avoir passé l’année dans le désert, nul n’a pu ignorer l’événement culturel, médiatique et financier que fut la « vente du siècle », orchestrée par Christie’s et PBA au Grand Palais, à Paris.

La collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé a rapporté 374 millions d’euros lors de sa première session au mois de février 2009 et l’État français y a dépensé plus de 13 millions d’euros. Premier bénéficiaire de ces préemptions, le Musée d’Orsay avec deux œuvres majeures : Les Lilas d’Édouard Vuillard (405 440 euros) vient compléter la série de panneaux décoratifs commandée au peintre par le prince Emmanuel Bibesco (le musée possède déjà les deux autres, L’Allée et La Meule), et Au conservatoire de James Ensor (604 662 euros), est venu à point nommé pour la rétrospective consacrée à l’artiste belge à l’automne dernier.L’année 2009 fut à cet égard excellente pour Orsay qui, avec plus de 20 millions d’euros d’acquisitions (dont 17,4 millions en libéralités), a bénéficié de son meilleur cru depuis sa création en 1986.

Le Musée du Louvre s’est vu offrir, par la société de ses amis, une boîte à portrait de Louis XIV, un délicat ouvrage en émail sur cuivre orné de diamants dont Jean Petitot a peint la miniature (496 876 euros). Le Musée national de la Renaissance, à Écouen, a profité des deniers alloués par le Fonds du patrimoine pour préempter trois pièces d’exception : une paire de plaques en émail peint en grisaille représentant les rois Arthur et Josué à cheval par Martial Ydeux (106 528 euros) et un portrait de Pâris en émail peint polychrome par Léonard Limosin (224 252 euros) – l’occasion pour le musée de consacrer une exposition à Limosin en reconstituant le cycle des Héroïdes inspiré du poème d’Ovide, ce portrait de Pâris étant l’une des douze sur dix-sept plaques identifiées du cycle.

Enfin, le Musée national d’art moderne a jeté son dévolu sur l’un des chefs-d’œuvre de la vente, Il Ritornante de Giorgio de Chirico (11,04 millions d’euros), pour lequel l’État a obtenu de Pierre Bergé un étalement de paiement sur trois ans et une réduction du prix d’environ 3 millions d’euros. Cette acquisition est une aubaine, car le tableau aurait pu lui échapper : comme l’avait révélé la Tribune de l’art (2 mars 2009), le ministère de la Culture avait décidé de ne pas suivre l’avis de classement émis par la Commission consultative des trésors nationaux. Ou du moins s’était donné les quatre mois de réflexion du délai alloué avant d’officialiser sa décision, période durant laquelle s’est déroulée la vente. Derrière Pierre Bergé le collectionneur se cache Pierre Bergé l’homme d’affaires.

En faisant don d’une superbe tapisserie signée Edward Burne-Jones et William Morris (L’Adoration des Mages) pour le Musée d’Orsay et du Portrait de Luis María de Cistué y Martínez de Francisco Goya pour le Musée du Louvre, il a obtenu qu’aucune œuvre de la vente ne soit interdite de sortie de territoire.

Sceau de prestige
Les provenances prestigieuses sont souvent gage de qualité. Les acheteurs ne s’y sont pas trompés lorsque, le temps d’un week-end d’avril 2009, la ville de Vannes s’est transformée en capitale du marché international de l’art antique. La vente de la collection de l’archéologue Louis-Gabriel Bellon (1819-1899) a notamment attiré le département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du Musée du Louvre, qui a dépensé près de 650 000 euros sur une douzaine de pièces d’exception (terres cuites, tanagras…). Lors de la dispersion de la collection d’art d’Asie des marchands Pierre et Claude Vérité à Paris en octobre dernier, le Musée Guimet n’a pas hésité à préempter le clou de la vente, un bronze khmer du début du XIe siècle adjugé au marchand londonien John Eskenazi (739 352 euros).

Chez Sotheby’s, à Paris, l’ensemble mis en vente par John Friede, collectionneur américain et très grand spécialiste de l’Océanie, ne pouvait laisser le Quai Branly indifférent. S’il a un temps participé aux commissions d’acquisition du musée, le collectionneur a confié une grande partie de sa collection au De Young Museum à San Francisco. L’institution parisienne a préempté l’un des cinq masques connus de la baie de Geelvinck, collecté en 1929 dans l’île de Kurudu par le surréaliste Jacques Viot (110 904 euros) – une très bonne affaire selon le commissaire-priseur Yves Le Fur, qui explique que les choix pointus et souvent difficiles de Friede « intéressent surtout les musées et les spécialistes ».
Côté dessins, aucun lot de la collection Robert Lebel chez Sotheby’s n’a rejoint les collections nationales.

Rares sont, en effet, ceux qui ont pu mobiliser plus de 780 000 euros pour une sanguine du Parmesan… à l’exception peut-être du département des Arts graphiques du Musée du Louvre. Mais celui-ci s’est déjà largement enrichi en 2009, notamment grâce aux huit dessins donnés par Georges Pébereau, lequel est peu pressé de s’en séparer (ce don a été entériné sous réserve d’usufruit). Pour ce qui est des arts décoratifs au tournant du XXe siècle, la patte du baron Joseph Vitta (1860-1942) fait toujours mouche. Lorsqu’en décembre 2009, la maison Artcurial a proposé un ensemble d’œuvres ayant appartenu au baron, célèbre pour avoir vendu au Musée du Louvre La Mort de Sardanapale d’Eugène Delacroix qu’il avait acquis trente ans plus tôt, les musées étaient au rendez-vous.

Deux vases Shanghaï du début des années 1880 d’Auguste Rodin ont été préemptés par le Musée Rodin (79 847 euros). Figurant en bonne place dans l’actuelle exposition « Rodin et les arts décoratifs » au musée parisien (jusqu’au 22 août), ces deux vases sont d’autant plus précieux que Vitta les avait acquis en 1914 lors de la vente de la collection Claude Roger-Marx (rares sont également les opportunités d’acquisition pour ce musée monographique, car la cote de Rodin est particulièrement élevée).

Le Musée de la porcelaine Adrien Dubouché, à Limoges, n’a pas laissé s’échapper une délicate coupe en or filigrané et émaux translucides de 1900, signée Félix Bracquemond (préemptée à 17 851 euros). La patte Vitta se retrouve également sur Le Chemin de la plage du peintre impressionniste originaire de Boston Childe Frederick Hassam, préempté par le Musée franco-américain du château de Blérancourt (Aisne) grâce à la participation du Fonds du patrimoine (359 906 euros).

Trésors nationaux
Les musées peuvent de moins en moins rivaliser avec les marchands et les collectionneurs fortunés et/ou opiniâtres. Heureusement, les maisons de ventes ne sont qu’une plateforme de ventes parmi d’autres, même si le bureau londonien de Sotheby’s a été l’intermédiaire pour l’achat de 176 dessins de la maison d’orfèvrerie de Jean-Baptiste Claude Odiot par le Musée des arts décoratifs. Reconnu d’intérêt patrimonial majeur, cet ensemble, dont le prix a été fixé à 1,2 million d’euros, a pu rejoindre les collections du musée parisien grâce à deux mécènes. Un achat d’autant plus justifié que l’institution possède une trentaine d’exemples d’orfèvrerie Odiot, et devient par la même occasion seule collection nationale à détenir un ensemble graphique de cette ampleur.

L’achat d’un trésor national doit, en effet, être justifié d’un point de vue scientifique. Quatre chaises du salon de compagnie de la comtesse Du Barry ont ainsi retrouvé le salon pour lequel elles avaient été créées à Versailles, en rejoignant les six autres sièges déjà dans les collections du château.

L’heure des choix
Rare trésor national à être entré dans les collections du Louvre sans l’aide de mécènes, un fragment du tombeau de Charles V et Jeanne de Bourbon à Saint-Denis vient rejoindre le gisant du roi, également de la main de Jean de Liège et présenté dans les salles de l’aile Richelieu. En revanche, le choix du Louvre de réunir des fonds pour acquérir le trésor national qu’est le Portrait du comte Mathieu-Louis Molé (1834) par Jean Auguste Dominique Ingres, alors qu’il possède déjà deux des plus saisissants portraits du peintre, est moins convaincant. A fortiori lorsque les 19 millions d’euros réunis représentent près de la moitié du budget d’acquisitions du Louvre pour l’année 2009. Preuve que les musées doivent parfois faire des choix douloureux.

Espérons seulement que l’initiative de Jean d’Haussonville, directeur général du domaine national de Chambord (Loir-et-Cher) ne devienne pas une solution de dernier recours pour tous les musées : le 1er mai était organisée sur les pelouses du château une vente aux enchères « pour l’enrichissement des collections de Chambord » à l’occasion de la 14e brocante annuelle. Une quarantaine d’exposants ont offert un objet, lequel fut proposé par la suite aux enchères. Le produit de la vente animée par Philippe Rouillac, mais aussi la recette des 40 000 entrées au château ont été reversés au budget d’acquisition et de restauration des collections du château. La vente n’a pourtant rapporté qu’un millier d’euros. De quoi, suggère le commissaire-priseur, contribuer à l’achat du portrait d’Henri, comte de Chambord, proposé à la vente en juin à Cheverny, chez… Philippe Rouillac.

Principales acquisitions des musées nationaux pour l’année 2009, classées par modes d’acquisition puis par musées.


ACHATS SIMPLES, OU PRÉEMPTIONS EN VENTES PUBLIQUES (*)


MUSÉE DE L’ARMÉE
→ Laurent de La Hyre, La Défaite des Anglais en l’île de Ré par l’armée française le 8 novembre 1627, huile sur toile, 240 750 euros

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE
→ Giorgio de Chirico, Il Ritornante, 1917, huile sur toile, 11,04 millions d’euros, grâce au Fonds du patrimoine (*)

→ Rachel Whiteread, Untitled (Room 101), 2003, jesmonite, contre-plaqué et acier nickelé, grâce au mécénat de la Clarence Westbury Foundation et de la Société des amis du musée

→ Agnès Thurnauer, Grandes prédelles (Rainbow Elbow), 2008, peinture acrylique et bois sur toile, 8 panneaux

MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
→ Émile Gallé, Les Primevères, médailler, 1900, 30 600 euros (*)

CHÂTEAU D’AZAY-LE-RIDEAU
→ D’après Primatice, Andromaque s’évanouissant en apprenant la mort d’Hector, huile sur toile, acquis après vente aux enchères par le Centre des monuments nationaux, 250 000 euros

MUSÉE FRANCO-AMÉRICAIN DU CHÂTEAU DE BLÉRANCOURT
→ Childe Frederick Hassam, Le Chemin vers la plage, v. 1895, huile sur toile, 359 906 euros, avec la participation du Fonds du patrimoine (*)

MUSÉE NATIONAL EUGÈNE DELACROIX
→ Eugène Delacroix, Portrait de Thales Fielding, 1824-1825, huile sur toile, 400 000 euros

→ Thales Fielding, Portrait d’Eugène Delacroix, 1824-1825, huile sur toile marouflée sur carton, 100 000 euros

MUSÉE NATIONAL DE LA RENAISSANCE—CHÂTEAU D’ÉCOUEN
→ Léonard Limosin, Pâris, v. 1540, émail peint polychrome et translucide à rehauts d’or, 224 252 euros, avec la part. du Fonds du patrimoine (*)

→ Martial Ydeux, paire de plaques circulaires en émail peint en grisaille, représentant les rois Arthur et Josué à cheval, XVIe siècle, 106 528 euros, avec la part. du Fonds du patrimoine (*)

MUSÉE DU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU
→ Texte calligraphié en lettres d’or du Serment prêté par l’empereur le 2 décembre 1804 à Notre-Dame de Paris, vélin, maroquin brun, soie brodée d’or, 30 980 euros (*)

→ Attribué au baron Gros, Portrait du maréchal Berthier, prince de Neuchâtel et de Wagram, en habit de cour de la maison de l’empereur, v. 1807, huile sur toile, 55 764 euros (*)

MUSÉE NATIONAL DES ARTS ASIATIQUES—GUIMET
→ Divinité masculine, art khmer, début du XIe siècle, bronze et fonte à la cire perdue, 739 352 euros (*)

→ Katsushika Hokusai, Shishi-Tänzer as den Joma Nikki (danseur de shishi), XIXe s., peinture, 47 508 euros (*)

MUSÉE HÉBERT (PARIS)
→ Dominique Papety, Paysans en costumes des États romains, XIXe s., 6 aquarelles, achat du Musée d’Orsay pour le Musée Hébert, acquis grâce au legs Uckermann, 24 000 euros

→ Paul Delaroche, Un apôtre ou Tête de paysan italien, 1835, huile sur toile, achat du Musée d’Orsay pour le Musée Hébert, acquis grâce au legs Uckermann, 65 000 euros

MUSÉE DE LA PORCELAINE ADRIEN DUBOUCHÉ—LIMOGES
→ Félix Bracquemond, coupe amovible sur piédouche en or filigrané
à décor de fruits en émaux translucides, 1900, 17 851 euros (*)

MUSÉE DU LOUVRE
→ Tasse à fond blanc peint d’une scène représentant un jeune peltaste combattant une panthère, attribuée au peintre de Berlin 2268, terre cuite vernissée, Attique, v. 500 av. J.-C., 166 796 euros (*)
 
Boulangère au fourneau, terre cuite, Béotie, Tanagra, v. 525-475 av. J.-C., 149 996 euros (*)

→ Jean Petitot et Le Tessier de Montarsy, Boîte à portrait de Louis XIV, v. 1680, émail sur cuivre, argent et diamants, 496 876 euros, acquis grâce à la Société des amis du musée (*)

MUSÉE D’ORSAY
→ Édouard Vuillard, Les Lilas, 1899-1900 puis 1908, peinture à la colle sur toile, 405 440 euros (*)

→ James Ensor, Au conservatoire, 1902, huile marouflée sur panneau, 604 662 euros, grâce au Fonds du patrimoine (*)

→ Paul-Élie Ranson, Printemps ou Femmes sous les arbres en fleur, 1895, tapisserie à l’aiguille, laine sur canevas, 125 000 euros

→ Clarence White, The Orchard, 1902, épreuve sur papier préparé au platine, 112 500 euros

→ Maurice Denis, Paravent aux colombes, v. 1896, huile sur toile, 350 000 euros

→ Pierre Puvis de Chavannes, Jeune Noir à l’épée, 1850, huile sur toile, 1 million d’euros

MUSÉE DU QUAI BRANLY
→ Masque de danse, collecté en 1929 par Jacques Viot, Papouasie, Indonésie, bois, pigments, 110 904 euros (*)

→ Sarcophage « Eleku », Congo, XXe siècle, bois, pigments, métal et osier, 258 000 euros

MUSÉE RODIN
→ Manufacture de Sèvres et Auguste Rodin, vases Shanghaï Femme et enfant, 1881-1883, et Satyre et enfant, 1882-1883, 79 847 euros (*)

MUSÉE NATIONAL DE CÉRAMIQUE—SÈVRES
→ Plat en faïence de Rouen, v. 1740, signé Lelev, décor polychrome figurant Judith et Holopherne, 55 764 euros (*)


TRÉSORS NATIONAUX (TN) ET ŒUVRES D’INTÉRET PATRIMONIAL MAJEUR (OIPM)


MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
→ Ensemble de 176 dessins originaux de la maison d’orfèvrerie Odiot, entre la fin du XVIIIe siècle et 1815, 1,2 million d’euros, financés pour moitié par le Fonds du patrimoine et pour moitié par deux entreprises mécènes : la Société Générale Immobilière (LSGI) et la SA Fibelaage (OIPM)

MUSÉE DU LOUVRE
→ Jean Auguste Dominique Ingres, Portrait du comte Mathieu-Louis Molé, 1834, huile sur toile, 19 millions d’euros, grâce à quatre sociétés mécènes (Banque de France, Eiffage et Mazars) dont une a souhaité garder l’anonymat (TN)

→ Jean de Liège, fragment du tombeau de Charles V, vers 1376, marbre, préempté 383 149 euros (TN)

MUSÉE ET DOMAINE NATIONAL DU CHÂTEAU DE VERSAILLES
→ Compartiment central d’un tapis commandé par Louis XV pour la chapelle de Versailles,
manufacture royale de la Savonnerie, 1723-1728, 2 millions d’euros financés par Total (OIPM)

→ Louis Delanois, 4 chaises provenant du salon de compagnie de la comtesse Du Barry au château de Versailles, v. 1769, bois sculpté et doré, 880 000 euros financés par Ponthieu Rabelais, Financière de Tournon et Financière du Bac (TN)


DATIONS


MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE
→ Antoni Clavé, Quatre points, 1974, huile et collage sur toile

→ Étienne-Martin, Étude en fil de fer pour La Demeure n° 1, 1958-1960, fil de fer et grillage ; Le Mur-verseau, 1983, étoffes, passementeries, mousse de polyester, etc. ; L’Ancre, 1995, bois, ancre et cordage

MUSÉE D’ORSAY
→ Pierre Bonnard, La Salle à manger au Cannet, v. 1932, huile sur toile

→ Paul Cézanne, Paysan assis, v. 1900, huile sur toile

→ Carlo Bugatti, Glace sur pied, 1902, bois gainé de parchemin, cuivre, étain et miroir


DONS


MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE
→ 62 photographies de Lucien Hervé, don de Judith Elkan

MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
→ Guillaume Benneman, table de trictrac, v. 1785-1790, conifère et chêne (bâti), acajou moucheté (placage), bronze doré et cuir, don de M. André Jacquart en souvenir de son frère Pierre Jacquart

MUSÉE DU MOYEN-ÂGE–THERMES ET HÔTEL DE CLUNY
→ Fermail, émaux translucides sur argent de basse-taille, Paris, v. 1330-1340, don de M. Michel David-Weill

MUSÉE NATIONAL DES ARTS ASIATIQUES—GUIMET
→ Jarre à décor de phénix, Corée, époque Choson, XVIIIe-XIXe siècle

→ Fragments de dais ou antependium d’autel, Chine/Tibet, XVIIe siècle

MUSÉE DU LOUVRE
→ Francisco Goya, Portrait de Luis María de Cistué y Martínez, 1791, huile sur toile, don de M. Pierre Bergé

→ Claude Michel dit Clodion, Briséis quittant Achille, v. 1775, groupe en terre cuite, don de la Société des amis du Louvre

→ Claude Deruet, La Bataille entre les Amazones et les Grecs, huile sur toile, don de M. et Mme Guy Motais de Narbonne

MUSEE DE LA MUSIQUE
→ Fonds d’archives de la maison Pleyel, 1788-1998, don société IDSH/société Pleyel

MUSÉE D’ORSAY
→ Jean-François Raffaëlli, Les Apprêts d’un repas de chasse, v. 1875, huile sur toile, don de la Galerie Wildenstein & Co

→ Edmond-François Aman-Jean, Venezia Bella, Regina del Mare, 1893, huile sur toile, don de la Galerie Wildenstein & Co

→ Claudius Popelin, Portrait du comte Vincent Benedetti, 1890, émail en camaïeu d’or, don de la Société des amis du musée

→ Pétrarque, Rime, livre sur papier vélin, 1711, illustré p. 4 par Maurice Denis du portrait de l’abbé Vallet, encre brune, plume et pinceau, don de Mme Claire Denis

→ Edward Burne-Jones, L’Adoration des mages, 1904, tapisserie, don de M. Pierre Bergé

→ Pierre Bonnard, La Symphonie pastorale, 1916-1920, huile sur toile, don de la Fondation Meyer

MUSÉE DU CHÂTEAU DE MALMAISON
→ Corbeille de surtout du service à dessert de l’impératrice Joséphine, par la manufacture de Dihl et Guerhard, porcelaine dure, 1811, don de la Société des amis du musée


LIBÉRALITÉS


MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE
→ Natalia Gontcharova, Scène de cueillette, huile sur toile ; Vase de fleurs blanches, huile sur toile, legs de Marie-Louise Rosenfeld

→ 77 pièces de design, don du VIA

MUSÉE NATIONAL DES ARTS ASIATIQUES—GUIMET
→ Cheval, dame de cour, tête de cheval, couples de personnages, six statuettes de danseur ou acrobate, petite coupe à décor moulé de chrysanthèmes et fleurs, Chine, époques Han, fin des Han et Song, legs

MUSÉE DU LOUVRE
→ Donation d’une collection de 117 pièces et don sous réserve d’usufruit de 7 pièces d’art islamique : calligraphie, métal, pierre, céramique, du VIIe au XVIIIe siècle

→ 8 dessins (Simon Vouet, Giovanni Battista Tiepolo…), don sous réserve d’usufruit de M. Georges Pébereau


ACHATS, MONTANTS CONFIDENTIELS


MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS
→ Pierre Garnier, cabinet formant vitrine, v. 1761, bois de cerisier verni et peint en rouge, ivoire peint et doré, verre et miroir, acquis grâce au mécénat de Michel et Hélène David-Weill

MUSÉE NATIONAL DU CHÂTEAU DE COMPIÈGNE
→ Anne-Louis Girodet, deux esquisses Le Combat et La Victoire, 1813, peintures sur papier marouflé

MUSÉE NATIONAL DES ARTS ASIATIQUES—GUIMET
→ Anonyme, Kojima kôjin, Japon, fin XIVe -XVe siècle

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°325 du 14 mai 2010, avec le titre suivant : La loi de l’offre et la demande

Tous les articles dans Actualités

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque