Dolce vita à Rome et Minimalisme à Naples

Le Journal des Arts

Le 1 février 1995 - 500 mots

À Rome, la galerie Giulia propose une exposition de Tullio Pericoli,\"Il tavolo del Re\" (La table du Roi). Le dessinateur, qui a collaboré à de nombreux journaux, dont Linus, La Repubblica, Il Corriere della Sera, présente une exposition d’une trentaine de grandes aquarelles et d’une cinquantaine de portraits d’écrivains, de poètes et de philosophes : Brancati, Hoyce, Wilde, Borges, Moravia et Eliot (jusqu’au 28 février).

À Rome, la galerie Il Segno présente, en collaboration avec la galerie L’Isola,"Années soixante : rigueur et utopie à Milan, couleur et signe à Rome", une rétrospective de tableaux de peintres milanais – Alviani, Nigro, Fontana, Manzonin, Castellani – et romains – Accardo, Capogrossi, Dorazio, Novelli, Sanfilippo, Twombly, Uncini – qui proviennent d’une collection privée (jusqu’au 16 février).

Alberto Burri, le grand peintre italien de l’après-guerre, sera à l’honneur chez Vespignani, via del Babuino, qui propose"18 œuvres d’Alberto Burri". L’ensemble provient d’une collection américaine, et chaque œuvre marque une étape du parcours de l’artiste depuis 1948. Des textes d’Alberto Burri sont regroupés dans le catalogue qui accompagne l’exposition (jusqu’au 15 février).

La British School, Piazzale W. Churchill, 5, organise la première exposition individuelle, en Italie, de la jeune artiste londonienne Rachael Whiteread (née en 1963), qui a réalisé une nouvelle œuvre en résine. Celle-ci s’intéresse à la création de formes conçues comme des"négatifs" d’objets d’usage domestique (jusqu’au 10 février).

À Rome toujours, la galerie Stefania Miscetti expose l’œuvre d’une autre artiste anglaise qui débute sur la scène italienne, Judith Cowan."Sex, birth, sex, death" présente deux sculptures géométriques, qui naissent de la fusion entre le vide et plein, le transparent et l’opaque, reliées entre elles par des matériaux comme le formica et des vêtements militaires (jusqu’au 18 février). Parmi les multiples expositions milanaises, signalons l’exposition"K & K. Klee et Kandinski" chez Blu, via Senato, 18, qui inaugure une exposition-confrontation de ces deux artistes au travers d’une série de dessins des années 1915-1936 (jusqu’au 25 février).

Valeria Belvedere, en collaboration avec le British Council, prolonge l’exposition"Facts of life" (inaugurée en janvier) de l’œuvre de quatre jeunes artistes anglais, Graham Fagen, Craig Richardson, Jane et Louise Wilson. La galerie milanaise propose des sculptures, des installations photographiques et multimédias (jusqu’au 25 février).

La galerie Karsten Greve propose une exposition collective jusqu’au 20 février. Des dessins récents de l’artiste allemand Peter Schmersal seront exposés jusqu’au 23 février, avant que la galerie ne lui consacre prochainement une expo­sition personnelle.

Diaframma Kodak, via Brera, inaugure"Champs. Rencontres du sport", une exposition de soixante-quinze portraits de vedettes internationales du sport, par Jan Michel, un photographe berlinois (du 21 février au 4 mars).

Enfin, à Naples, la nouvelle galerie Alfonso Artiaco, via G. Mameli, 9, (Pozzuoli) inaugure ses locaux avec Carl André. Il a choisi de présenter deux sculptures de 1993, composées chacune de cinq parallélépipèdes de cèdre rouge : Force Crane et Force River Wall. Sol LeWitt accroche sur les cimaises ses nouveaux dessins muraux, aux sinueuses lignes composites, qui reflètent de façon étonnante les striures des bois de Carl André (jusqu’au 18 mars).

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°11 du 1 février 1995, avec le titre suivant : Dolce vita à Rome et Minimalisme à Naples

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