Dominant la Saône, l’École nationale des beaux-arts de Lyon s’est longtemps tenue à l’écart de la vie artistique lyonnaise. Mais depuis quelques années, elle développe des échanges avec le monde des arts plastiques.
Proposant trois options (art, design et communication) à plus de 300 élèves, l’École des beaux-arts s’est ouverte depuis quelques années aux acteurs et aux institutions de la ville. Guy Issanjou, son directeur, veut en effet "désenclaver l’établissement" en passant une multitude d’accords de collaboration avec les différentes professions des arts plastiques.
Le Musée d’art contemporain, le Musée des beaux-arts, la Malis (Maison du livre, de l’image et du son), le Nouveau Musée, mais aussi l’Embarcadère font désormais appel aux étudiants pour monter leurs expositions et les faire participer à leurs activités. L’École a aussi aidé les étudiants du post-diplôme à exposer à Venise pour la Biennale.
Rendre concret l’enseignement artistique
Toujours dans le cadre de cette professionnalisation, elle a passé une convention avec l’antenne éditoriale de la RMN à Lyon. En prêtant ses locaux, elle permet aux étudiants d’appréhender le processus de création d’un catalogue, de sa conception graphique jusqu’à sa fabrication. Par ailleurs, l’École cherche à développer ses activités sur le son. Elle a signé une convention avec le studio Grame, un atelier de recherche musicale. Les étudiants peuvent ainsi s’essayer à la musique électro-acoustique et travailler sur le festival Musique en scène. Une politique tous azimuts donc, visant dans tous les cas à "rendre concret l’enseignement artistique".
École nationale des beaux-arts de Lyon, 10 rue Neyret, 69001 Lyon (Tél. : 78 28 13 67).
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Désenclaver l’école
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°18 du 1 octobre 1995, avec le titre suivant : Désenclaver l’école