Le Viaduc veut toutes ses arcades

Sept voûtes restent inoccupées

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 avril 1996 - 226 mots

PARIS - La négociation autour des sept dernières arcades du Viaduc des Arts, avenue de Daumesnil, dans le douzième arrondissement – qui appartiennent à l’État et que celui-ci n’a voulu ni céder ni rénover – est au point mort, d’après la Semaest (Société d’économie mixte d’aménagement de l’Est de Paris), gestionnaire de l’ensemble.

Selon Yves Ludin, président de l’Association du Viaduc des Arts, il serait impensable que le problème opposant l’État et la Ville de Paris aboutisse devant les tribunaux.

"Il n’y aura pas de conflit, estime-t-il. Après tout, Jacques Chirac est à l’Élysée, et il a souvent fait savoir que le Viaduc des Arts représente sa priorité pour l’artisanat en France."

En juin 1994, lorsque la mairie de Paris a voulu intégrer dans l’ensemble les dernières voûtes qui appartiennent à l’État, le ministère de la Culture a proposé de négocier en mettant sur la table d’autres dossiers contentieux.

Inaugurées à la fin 1994, les cinquante-six arcades de l’ancien viaduc SNCF ont été restaurées par l’architecte Patrick Berger, sous l’égide de la Semaest, pour devenir autant d’ateliers et d’espaces commerciaux destinés à des artisans de haut niveau. Première vraie vitrine pour l’artisanat de grande qualité dans la capitale, le Viaduc abrite aussi bien des ébénistes que des tapissiers, des ateliers de dinanderie et d’orfèvrerie que des sculpteurs, des fabricants de flûtes et des doreurs sur bois.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°24 du 1 avril 1996, avec le titre suivant : Le Viaduc veut toutes ses arcades

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