Julio Le Parc à la vitesse de la lumière

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 avril 1996 - 174 mots

Il revenait de droit à la Fondation Électricité de France d’organiser un hommage à Julio Le Parc.

PARIS - Né en 1928 en Argentine, celui-ci accoste en France trente ans plus tard et prend bientôt part aux activités du GRAV (Groupe de recherche d’art visuel), privilégiant la lumière dans ses innombrables expérimentations.

Toujours militant, il sera associé aux batailles pour l’art contemporain qui émaillent la décennie soixante-dix. Insaisissables, mobiles et transparents, les travaux qui impliquent directement la lumière sont au cœur de l’exposition de l’espace Électra. Près de trente-six d’entre eux occuperont les trois niveaux et rendront compte des évolutions de l’artiste. On découvrira en particulier un Continuel-Lumière de 1963, et un autre de cette année. Une monographie de 410 pages, avec un texte de Jean-Louis Pradel, commissaire de l’exposition, est publié par les Éditions Severgnini. Cet hommage permet enfin à un acteur de l’art des années soixante de sortir de l’ombre.

JULIO LE PARC, Espace Électra, 6, rue Récamier. Jusqu’au 28 avril. Ouvert tous les jours sauf le lundi de 11h30 à 18h30.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°24 du 1 avril 1996, avec le titre suivant : Julio Le Parc à la vitesse de la lumière

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