Jan Steen en deux temps

À Washington, puis à Amsterdam

Le Journal des Arts

Le 1 mai 1996 - 232 mots

Un autre maître hollandais, Jan Steen, succède à Vermeer à la National Gallery de Washington. Pre­mière exposition monographique consacrée à ce spécialiste de la peinture de genre depuis celle du Mauritshuis, en 1959, cette rétrospective en quarante-huit tableaux est attendue au Rijksmuseum d’Amsterdam à l’automne.

WASHINGTON (de notre correspondant) - Organisée par Arthur K. Wheelock Jr., conservateur des Peintures baroques des écoles du Nord à la National Gallery, Perry Chapman, professeur à l’université du Delaware, et Wouter Kloek, conservateur du département des Peintures du Rijksmuseum d’Ams­terdam, l’exposition Jan Steen (1626-1679) apporte son lot d’informations nouvelles sur un artiste naguère décrié par la plupart des historiens de l’art.

"Les toiles de Jan Steen ont été sur-interprétées, explique Arthur Wheelock. Dans un premier temps, elles n’ont pas été comprises et passaient simplement pour amusantes, sans doute parce que Steen peignait comme il vivait. Puis, avec le développement de l’étude de l’iconographie et de la symbolique – à l’image de l’exposition de 1976, "Tot lering en Vermaak", au Rijksmuseum –, on s’est aperçu que ses peintures se composaient d’éléments dont la signification était masquée. Cette recherche systématique du sens caché est aujourd’hui un peu en retrait, et notre exposition a l’ambition de montrer Jan Steen de manière plus objective."

JAN STEEN, PAINTER AND STORYTELLER (Jan Steen, peintre de genre et conteur), jusqu’au 18 août, National Gallery of Art, Washington, puis Rijksmuseum, 21 septembre-12 janvier 1997.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°25 du 1 mai 1996, avec le titre suivant : Jan Steen en deux temps

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