L’effet Vitta

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 9 décembre 2009 - 155 mots

PARIS - Le 1er décembre à l’hôtel Dassault chez Artcurial, un ensemble de six émaux disparus, réalisés par Félix Bracquemond pour le baron Joseph Vitta (lire ci-contre), datant du tournant du siècle, a créé la surprise.

La pièce la plus spectaculaire, une coupe sur pied filigrané en or et émaux translucides à motifs de fruits et de rubans lancéolés, datée de 1900, présentée dans son coffret d’origine, s’est envolée à 57 500 euros, contre une estimation de 8 000 euros. Le Musée Adrien Dubouché de Limoges a préempté une autre coupe de 1901, de Bracquemond, pour 17 900 euros, au triple de son estimation. Les quatre autres émaux ont été adjugés entre 16 600 et 41 400 euros, bien au-delà de leurs estimations. Estimée 20 000 euros, une paire de vases en porcelaine de Sèvres par Auguste Rodin, provenant également du baron Vitta, est partie à 79 800 euros, sur une préemption du Musée Rodin.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°315 du 11 décembre 2009, avec le titre suivant : L’effet Vitta

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