Yul Brynner décoiffe

Les collections de l’acteur se sont bien vendues

Le Journal des Arts

Le 1 octobre 1996 - 247 mots

Des acheteurs japonais et américains ont assuré le succès des collections provenant du manoir normand que Yul Brynner possédait à Criquebeuf, brillamment dispersées par Me Jacques Tajan à Paris le 16 septembre.

PARIS - Avec seulement 15 lots invendus sur 250 et un produit total de 4 212 000 francs, frais compris, contre une estimation de 1,5 million de francs, la vente des collections de Yul Brynner a constitué un véritable triomphe posthume pour la vedette du Roi et moi.

La quinzaine de toiles de Jean Jansem, ami personnel de l’acteur, ont dépassé de très loin leur estimation grâce à l’enthousiasme d’enchérisseurs japonais, tandis que des collectionneurs américains se ruaient sur les nombreux trophées et accessoires de films qu’abritait le manoir de Cri­quebeuf. Pour 73 000 et 64 000 francs, un collectionneur texan s’est offert l’un des chapeaux à large bord et le long colt en acier brossé (estimés moins de 10 000 francs) que portait Yul Brynner dans les Sept merce­naires. Le costume original de l’acteur dans le Roi et moi – une tunique de soie noire – s’est vendu 16 000 francs ; un étui à cigarettes que lui avait offert Mar­lene Dietrich s’est envolé à 24 000 francs ; une guitare ornée de filets d’ivoire et incrustée de nacre a trouvé preneur à 10 500 francs ; et un amateur, passionné forcément, a payé 10 000 francs une lettre (estimée entre 300 et 500 francs) adressée à Yul Brynner par le président Ronald Reagan.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°29 du 1 octobre 1996, avec le titre suivant : Yul Brynner décoiffe

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